mardi 31 août 2010

Tour du Balaïtous : le carnet de bord !



Cette année encore, pour quelques jours de congés estivaux, j'ai choisi d’échapper à la masse infâme des hordes plagistes et de partir à la rencontre de notre vénérable massif des Pyrénées. Selon le désormais rituel (2008 - Tour du Mont Perdu et 2009 - Tour du Néouvielle), je vais partager avec vous les 4 jours de randonnée « gaillarde » que j'ai réalisée début août autour et au sommet du mythique Pic du Balaïtous - le premier qui toise les 3000 mètres en venant de l’ouest de la chaîne.


Je vais vous restituer notre aventure épique en quelques 5 billets d’un récit fleuri qui saura j’espère vous captiver, vous divertir, vous faire voyager, et qui sait, peut-être vous donner envie de nous rejoindre !


Mais tout d’abord, laissez-moi vous présenter en quelques lignes la petite escouade constituée pour accomplir ce tour « de magie »…



De gauche à droite sur cette photo...


Frédéric, dit "Balm's", dit "la Blonde"
Monté "crampons" d'origine car né au pied des Alpes d'Annecy, sa tardive passion pour le wind-surf l'a amené à se laisser pousser une jolie crinière blonde, mais surtout à émigrer vers les calanques de la région marseillaise. Depuis, cet athlète accompli traine inlassablement sa garçonnière mobile - un VW Vito aménagé - sur le moindre spot swelleux de France ou de Navarre.


Emmanuel, alias "Manu", alias "Degre'f", alias "Manolo"
Bitterois de souche, ce solide pilier de bar rugby s’est implanté au pays basque de Sare. Connu en école (au même titre que le camarade précédent), ce festayre infatigable - invité de dernière minute - pensait venir dans ce trip pour une « balade ». Et bien le « baladin » randonnera de surprise en surprise pour ce qui constituera son Everest pyrénéen. Oxygéné et prêt à défier les Férias de son enfance.


Laurent, aka « Lolo », aka "le Basque"
De Mauléon-Licharre (64) de naissance, de Laruns par mariage, les vallées pyrénéennes furent son berceau et leurs pics ses hochets. Dans les océans de granit que nous traversons, ce capitaine - collègue de travail - sait trouver le cap à coup sûr. En authentique montagnard, l’œil aussi aiguisé que l’opinel, c’est le seul de la troupe capable de ne pas confondre une marmotte avec un tas de pierre, ou un isard avec la tortueuse silhouette d’un vieux sapin.


Ma pomme
Sans commentaire.




Pierre, dit « Peïo »
Ascendant « pin landais », sa taille adulte plutôt modeste laisse penser qu’il a plutôt grandit dans l’ombre d’un imposant chêne-liège. Pousser un peu plus allégorie m’amènerait à vous dire qu’il y a bien longtemps qu’il a perdu ses « aiguilles ». Déraciné, il est aujourd’hui toulousain « gonfleur d’hélice » au service d’un de ces fleurons de aéronautique mondiale, dont on ne sait comment ils arrivent à se passer 4 jours consécutifs de si brillants éléments. Ce tour est son deuxième raid avec nous et il s’impose ici comme un des « chefs » de la meute.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un mois pour faire l'intro....
a quand la suite....